Vivre dans le moment présent : activer son cerveau droit

Ref de la photo : The diary of a CEO with Steven Bartlett

C'est souvent tellement agité dans ma tête. Il se passe essentiellement deux choses. Soit je suis en train de penser, d'analyser ou de planifier. Ou bien je vis une émotion qui prend toute la place et je deviens hyper réactive, dans une sorte d'élan de mon cerveau pour me protéger. 

Dans le premier cas, c'est mon cerveau « The Planner ». Dans le deuxième, c'est « The Protector ». 

Je viens juste d'apprendre ça dans un super podcast et ça m'a flabbergastée. Je n'avais jamais réalisé à quel point je vivais constamment dans mon cerveau gauche ! Toute ma vie est réglée par ces deux parties de mon cerveau, à quelques exceptions près. 

Mais il existe deux autres parties qui sont très importantes. Ces parties-là habitent dans l'hémisphère droit du cerveau. 

Il y a « The Explorer », celui qui aime jouer, qui est dans la joie, qui chante, qui danse. 

Et puis il y a « The Connector », celui qui est dans le moment présent, qui ne connaît pas le passé ni le futur, qui possède la sagesse et la connexion avec plus grand que soi.

C'est vrai que parfois, quand je vais marcher, que je médite ou que je pratique la prière, je connecte avec « The Connector », j'adore le jeu de mots, mais ça n'arrive pas si souvent. Et je ne sais même pas si je pourrais trouver le chemin vers « The Explorer ». 

Une petite phrase qui change tout

Mais récemment, j'ai découvert une toute petite phrase qui m'a mise en contact avec ces deux parties de mon cerveau : 

« I open my vessel to the light of the creator. »

Cette phrase sera peut-être trop religieuse ou spirituelle pour certains, mais pour moi elle veut seulement dire : « J'ouvre mon corps, mon cœur, à toute l'amour et la lumière de l'Univers. »

Et depuis que je la répète de manière régulière, quelque chose a changé.

Les moments de joie de mes enfants deviennent contagieux. Les envies de sourire sont plus fréquentes. Les élans de projets s'allument en moi. 

Mais d'abord et surtout, j'arrive à sortir des tourbillons de pensées ruminantes et à me déposer dans ce qui se vit maintenant. 

À recommencer à voir mes plantes pousser.  
À sentir le vent sur mes joues.  
À voir mes enfants grandir.  
À être émoustillée devant la broderie de mon coton ouaté.  
À vouloir tenir la main de ma fille dans la voiture pour sentir notre connexion profonde.

Mon cerveau droit s'active tranquillement, au fil de mon ouverture à l'amour de plus grand que moi.

Et ça ressemble à un pas vers la création de l'Être que je suis.


Si ce n'est pas ça la magie, je ne sais pas ce que c'est !

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*Référence : The diary of a CEO with Steven Bartlett and David Ghiyam

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